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Présentation de la mission

Posté le 28 août 2008 Par OnesimeP

baniere crozet

Les îles CROZET (tiré du site de l’IPEV) :

Localisation et accès à Crozet

carte_sub_antarctique

La carte dynamique de l’île de la possession (dé-zoomez pour voir les autres îles de l’archipel des Crozet):

Voir en plein écran
Il n’y  a pas de piste sur les îles. Pour y accéder, il faut prendre l’avion de Paris à La Réunion. Ensuite de la Réunion, quelques jours de bateau (sur le Marion Dufresne, cf site de l’IPEV pour suivre la position de ce bateau en direct). Ce bateau dessert ensuite les îles Kerguelen, et Amsterdam. Il n’y a que 4 rotations de prévues par an appelées OP
OP 1 : ~ Mars-Avril
OP 2 : ~ Aout
OP 3 : ~ Novembre
OP 4 : ~ Décembre
 

Détail des rotations, à titre indicatif, ces données sont variables en fonction de la météo.
La Réunion => Crozet
La traversée : 4 jours
L’escale : 4 jours

Crozet => Kerguelen
La traversée : 2 jours
L’escale : 6 jours

Kerguelen => St-Paul et Amsterdam
La traversée : 2 jours
L’escale : 4 jours

St-Paul et Amsterdam => La Réunion
La traversée : 4 jours

Historique

Les îles Crozet sont découvertes par l’expédition du navigateur français Nicolas Thomas Marion-Dufresne qui fait débarquer son second, Julien Crozet, sur l’île de la Prise de Possession (actuelle île de la Possession) le 24 janvier 1772. Celui-ci prend alors possession de l’archipel au nom de la France. James Cook nommera plus tard ces îles d’après ce dernier, ayant également donné le nom de Marion(-Dufresne) à une île de l’archipel du Prince-Édouard.
Au début du 19e siècle, les îles Crozet sont souvent visitées par des chasseurs de phoques, provoquant leur quasi disparition vers 1835. Après cette date, la chasse à la baleine est la principale activité menée autour de l’archipel. La fréquence des naufrages autour des îles est telle que la Royal Navy y envoye de temps en temps un navire (à intervalles de quelques années) pour récupérer d’éventuels survivants.
Pour réaffirmer la souveraineté de la France en l’absence d’occupation permanente de l’archipel, l’aviso Bougainville est envoyé à Crozet en janvier 1939. Une cérémonie est effectuée sur l’île de la Possession, et une borne portant une plaque de bronze est mise en place au-dessus de la baie du Marin qui reçoit ce nom à cette occasion.
Un décret du gouvernement français du 21 novembre 1924 rattache les îles Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam au district des ” îles éparses ” dépendant de la province de Tamatave à Madagascar, colonie française à l’époque. Puis, en 1955, elles deviennent un district des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) et forment ainsi un nouveau Territoire d’Outre-Mer (TOM).

Climat

Les îles Crozet ne sont en général pas gelées mais sont balayées par des vents dominants de secteur ouest à nord-ouest, souvent extrêmement violents sous forme de redoutables tempêtes interdisant pendant plusieurs jours consécutifs l’accès à l’archipel. Les vents dépassent les 100 km/h 100 jours par an. Les précipitations sont très abondantes (plus de 2.500 mm par an) et fréquentes : il pleut en moyenne 300 jours par an. La température moyenne annuelle est d’environ 5°C. Les saisons sont peu marquées ; au bord de la mer, la température se maintient toute l’année entre -5°C et +15°C.

Géologie

Les îles Crozet reposent sur un vaste plateau océanique de 4.500 km², limité par l’isobathe -250 m. Elles appartiennent à un vaste massif volcanique que la tectonique a morcelé et dont une grande partie a sombré en mer. Aujourd’hui, les témoins de cette histoire sont répartis en 2 groupes d’îles :

  • l’un occidental avec les 12 îlots des Apôtres, l’île aux Cochons et l’île aux Pingouins,
  • l’autre oriental, à 100 km du précédent, avec l’île de la Possession et l’île de l’Est.

C’est le groupe oriental qui est apparu le premier, il y a une dizaine de millions d’années (MA), et le volcanisme s’y manifestait encore il y a quelques dizaines de milliers d’années.
Le groupe occidental, quant à lui, est né il y a un peu plus de 5 MA. Son produit le plus récent est l’île aux Cochons, qui a moins de 500.000 ans et où des épisodes volcaniques très récents (environ 5.000 ans) ont produit une soixantaine de cônes de scories.

Pourquoi et comment partir ?

Mes attentes et motivations

Aimant beaucoup vivre à l’extérieur, et passionné par la faune, j’ai orienté mes études dans le domaine de l’environnement. Lors des premiers stages, je me suis aperçu que la maitrise des langues étrangères était un plus. J’ai donc choisi de m’immerger en pays anglophone. C’est cela qui m’a poussé à découvrir de nouveaux horizons, par des stages ou travaux saisonniers réalisés à l’étranger. Au cours de mon parcours, notamment lors du DESS en « Gestion de la Faune » réalisé au Canada, j’ai rencontré plusieurs personnes étant parti en mission dans les Terres Australes qui m’ont vraiment donné envie de tenté cette expérience. Ce qui m’a attiré le plus, dans un premier temps, c’est la mission en elle-même, pendant plus d’un an, travailler pleinement sur la faune, sur une île très riche. Dans un second temps, c’est tenter l’expérience en elle-même, vivre plus d’un an avec peu de personnes isolées sur des îles, et je pense est une occasion que j’aurais difficilement l’occasion de réaliser plus tard.

Statut

Pour ce genre de mission, les personnes qui partent ont le statut de VCAT (Volontaire Civil à l’Aide Technique). Ce statut implique de s’engager pour une période d’au moins un an. Nous ne sommes pas rémunérés, par contre, tous nos frais (déplacements, nourriture, logement, frais médicaux…) sont remboursés et nous avons une indemnisation qui représente un peu moins que le SMIC.

Organismes

C’est l’IPEV (Institut Polaire – Paul Emile Victor) et les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) qui organise la plupart de la mission (recrutement, organisation…).

Ma mission ?

Description du programme 137 : Biologiste physiologiste

Objectif du programme :
• Etude des stratégies de reproduction et de la démographie du manchot royal par un suivi à long terme d’individus non perturbés, i.e. non bagués.
• Suivi des ressources et des événements océaniques, et leurs éventuelles modifications futures dans le contexte des changements climatiques globaux, par le suivi de cette espèce qui figure parmi les principaux consommateurs des réseaux trophiques de l’océan austral.
• Etude de l’influence des contraintes de la colonialité (l’habitat, le parasitisme, la pression de prédation, et la transmission d’agents infectieux) sur la localisation des reproducteurs au sein d’une colonie et sur leur succès reproducteur en fonction de leur statut (reproducteurs précoces et tardifs, classe d’âge, expérience, …).

Tâches à effectuer :
• Mise en place des lots de manchots royaux impliqués dans le suivi à long terme du programme ANTAVIA (transpondages & prises de sang) et le suivi des individus déjà
transpondés.
• L’étude de l’impact du baguage sur les animaux.
• L’étude des valeurs des différentes zones de la colonie pour la reproduction du manchot royal en fonction des contraintes majeures (observations/cartographies/comptages).
• L’étude sur la dépense énergétique des poussins en crèche.
• Déplacements collectifs lors des transits entre la colonie et les zones de chasse.
basdepage

Publié dans Crozet |
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